Bonjour,
J'ai plusieurs cas de paroi verticale pour des structures en Ossature Bois, avec un lame d'air ventilée entre le pare pluie et le bardage extérieur. Dans certains cas ce bardage est ajouré.
Comment caractériser correctement cette lame d'air ventilée, en particulier au niveau du débit de ventilation ? Le fichier météo suffit-il ou non ?
Comment différencier un bardage opaque continu et un bardage ajouré ?
Merci par avance de vos conseils
Pascal
Façade ventilée
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Façade ventilée
chouchen29
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Bonjour,
la modélisation de bardages est assez complexe malheureusement (j'y ai consacré une partie de ma thèse sans grand succès...)
La principale différence entre un bardage ajouré et un bardage continu est le taux de ventilation de la lame d'air.
Dans la littérature, on trouve des indications de vitesse d'air derrière un bardage continu de l'ordre de 0,1m/s. Vous pouvez modéliser votre bardage comme une couche extérieure (bois, etc) + une lame d'air, et y ajouter une source de renouvellement d'air, avec un taux de renouvellement d'air permettant de retrouver cet ordre de grandeur de vitesse d'air.
Lorsque vous avez un bardage ajouré, le brassage est plus important, mais plus difficile à quantifier. On peut toutefois considérer que la pression de vapeur derrière le bardage est la même que celle des données météo. Vous pouvez faire le calcul en 2 étapes: une première purement thermique, en modélisant comme précédemment (éventuellement en négligeant la source de renouvellement d'air, l'impact sur la température est assez faible généralement). Puis, vous utilisez comme données climatiques uniquement T et HR déterminées comme suit:
T sera la température sur le premier élément après la lame d'air résultant du calcul précédent ;
HR sera calculée, en fonction de cette température, pour que la pression de vapeur soit la même que la pression de vapeur du fichier météo
Vous désactivez ensuite dans le menu "coeff. surfaciques" le rayonnement et l'absorption de puie.
Vous pouvez, de manière simplifiée, réaliser les calculs comme dans le cas du bardage continu, en augmentant le taux de renouvellement d'air suffisamment pour que la pression de vapeur dans la lame d'air s'approche de la pression extérieure (il peut falloir des taux de renouvellement d'air très importants). Dans ce cas, vous risquez de sous-estimer l'effet du rayonnement solaire, mais, selon les cas, cela peut rester acceptable.
la modélisation de bardages est assez complexe malheureusement (j'y ai consacré une partie de ma thèse sans grand succès...)
La principale différence entre un bardage ajouré et un bardage continu est le taux de ventilation de la lame d'air.
Dans la littérature, on trouve des indications de vitesse d'air derrière un bardage continu de l'ordre de 0,1m/s. Vous pouvez modéliser votre bardage comme une couche extérieure (bois, etc) + une lame d'air, et y ajouter une source de renouvellement d'air, avec un taux de renouvellement d'air permettant de retrouver cet ordre de grandeur de vitesse d'air.
Lorsque vous avez un bardage ajouré, le brassage est plus important, mais plus difficile à quantifier. On peut toutefois considérer que la pression de vapeur derrière le bardage est la même que celle des données météo. Vous pouvez faire le calcul en 2 étapes: une première purement thermique, en modélisant comme précédemment (éventuellement en négligeant la source de renouvellement d'air, l'impact sur la température est assez faible généralement). Puis, vous utilisez comme données climatiques uniquement T et HR déterminées comme suit:
T sera la température sur le premier élément après la lame d'air résultant du calcul précédent ;
HR sera calculée, en fonction de cette température, pour que la pression de vapeur soit la même que la pression de vapeur du fichier météo
Vous désactivez ensuite dans le menu "coeff. surfaciques" le rayonnement et l'absorption de puie.
Vous pouvez, de manière simplifiée, réaliser les calculs comme dans le cas du bardage continu, en augmentant le taux de renouvellement d'air suffisamment pour que la pression de vapeur dans la lame d'air s'approche de la pression extérieure (il peut falloir des taux de renouvellement d'air très importants). Dans ce cas, vous risquez de sous-estimer l'effet du rayonnement solaire, mais, selon les cas, cela peut rester acceptable.